Au Minas Gerais (Brésil), la lépidofaune est constituée d'espèces fréquentant l'ensemble de la zone néotropicale. Elle s'autonomise néanmoins par des espèces caractéristiques de la région tropicale australe (sud du Brésil, Paraguay, nord de l'Argentine) : Papilio hectorides, Vanessa myrinna, Actinote melanisans, par exemple.
En deux séjours au Brésil (2011 et 2012), nous avons photographié des papillons, plus ou moins communs, de la Mata atlantica. Cette région littorale, aux paysages magnifiques, présente un remarquable taux d'endémisme, aussi bien pour la flore que pour la faune.
En complément de nos pages consacrées aux vallées de Kosñipata et Tambopata (Pérou), du Pastaza et du Sangay (Équateur), nous présentons une nouvelle série de photos illustrant l'exceptionnelle richesse de la lépidofaune des piémonts andins en bordure de l'Amazonie.
Quelques Rhopalocères et Hétérocères d'une partie de l'Amazonie brésilienne où la forêt disparaît au profit de l'élevage : la région de Colider.
La Mata atlantica (la Forêt atlantique) présente une exceptionnelle diversité biologique, notamment au niveau de la faune lépidoptérique. Un excellent moyen de l'aborder consiste à séjourner au «sitio Arariba». La fazenda accueille désormais, pour un tarif modéré, des visiteurs curieux de la nature locale.
Certains représentants du genre Brassolis sont déclarés "d'intérêt économique" en raison des ravages qu'ils causent régulièrement aux cocoteraies américaines. Dans l'état actuel des connaissances, une seule espèce, sophorae, est présente en Guyane.
Au pied des Andes, sur la marge de l'Amazonie, la Reserva Nacional Tambopata et le Parque Nacional Bahuaja-Sonene séduiront le lépidoptériste.
Pour les mordus du néotropical, pour les passionnés de Parides et de Brassolidae, une adresse fantastique au Belize (Cayo District).